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"Il faut marier Maria": le destin étonnant de l'épouse de Louis XV mis en scène
Une destinée exceptionnelle. En 1725, une obscure princesse polonaise épouse le meilleur parti d’Europe, le tout jeune Louis XV. C’est cette histoire incroyable qui est au centre de "Il faut marier Maria". Le spectacle qui mêle danse, théâtre et musique est joué ce vendredi 26 et samedi 27 juin en la cathédrale de Strasbourg.
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Reportage : E.Gambette / X.Ganaye / J.Gutleben / L.Guigues
Comme un retour aux sources, près de 300 ans après son mariage avec Louis XV, Maria Leszczynska est de retour en la cathédrale de Strasbourg dont on célèbre cette année le millénaire des fondations.
Un lieu d’exception pour un destin qui l’est tout autant. En 1725, Maria est une princesse mineure, fille du très éphémère roi de Pologne, Stanislas. De santé fragile, le jeune roi doit très rapidement donner un héritier à la couronne. On passe donc en revue les princesses en âge de procréer. Cela tombe bien, on a à portée de main (elle s’est réfugiée avec son père à Wissembourg en Alsace) une altesse de 21 ans qui fera fort bien l’affaire.
Le 15 août, jour de l’Assomption, le mariage est célébré en grande pompe en la cathédrale de Strasbourg. Louis XV n’a pas fait le déplacement, et c’est le Duc de Bourbon qui épouse par procuration la jeune Maria. Elle donnera dix enfants à la Couronne dont l’héritier Louis-Ferdinand (père de Louis XVI). L’Histoire ne dit pas si elle fut heureuse mais aujourd’hui encore, sa trajectoire fait rêver.
A la manière des comédies ballets produits à la Cour des rois de France, danse, théâtre et musique se mêlent dans cette pièce à la fois baroque et moderne.
"Il faut marier Maria", de Irena Tatiboit Ambroise Perrin, le 26 et 27 juin à partir de 20h30 en la Cathédrale de Strasbourg. Entrée libre.
Comme un retour aux sources, près de 300 ans après son mariage avec Louis XV, Maria Leszczynska est de retour en la cathédrale de Strasbourg dont on célèbre cette année le millénaire des fondations.
Un lieu d’exception pour un destin qui l’est tout autant. En 1725, Maria est une princesse mineure, fille du très éphémère roi de Pologne, Stanislas. De santé fragile, le jeune roi doit très rapidement donner un héritier à la couronne. On passe donc en revue les princesses en âge de procréer. Cela tombe bien, on a à portée de main (elle s’est réfugiée avec son père à Wissembourg en Alsace) une altesse de 21 ans qui fera fort bien l’affaire.
Un mariage par procuration
Le 15 août, jour de l’Assomption, le mariage est célébré en grande pompe en la cathédrale de Strasbourg. Louis XV n’a pas fait le déplacement, et c’est le Duc de Bourbon qui épouse par procuration la jeune Maria. Elle donnera dix enfants à la Couronne dont l’héritier Louis-Ferdinand (père de Louis XVI). L’Histoire ne dit pas si elle fut heureuse mais aujourd’hui encore, sa trajectoire fait rêver.Un spectacle à la fois baroque et moderne
Une trajectoire qui a inspiré au romancier Ambroise Perrin et à la chorégraphe Irena Tatiboit, un livre paru en 2012 aux Editions Bourg Blanc (« Il faut marier Maria – Madame Louis XV, Princesse de Wissembourg ») et un spectacle.A la manière des comédies ballets produits à la Cour des rois de France, danse, théâtre et musique se mêlent dans cette pièce à la fois baroque et moderne.
"Il faut marier Maria", de Irena Tatiboit Ambroise Perrin, le 26 et 27 juin à partir de 20h30 en la Cathédrale de Strasbourg. Entrée libre.
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