Cet article date de plus d'un an.

Info Culture. Au théâtre de l'Atelier à Paris, jusqu'au 31 décembre : "Dabadie, ou les choses de nos vies" d'Emmanuel Noblet

Chaque jour pendant les fêtes, une recommandation du service culture de franceinfo et pourquoi pas une idée de cadeau de Noël ou une idée de sortie au théâtre.

Article rédigé par Thierry Fiorile
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Clarika (à gauche), Maissiat (au centre) et Emmanuel Noblet (à droite) pour  "Dabadie ou les choses de nos vies". (KEVIN VERGER / MAXPPP)

Ma préférence de Julien Clerc, c'est lui, Tous les bateaux, tous les oiseaux de Polnareff, c'est encore lui, les scénarios et dialogues des films Les choses de la vie, César et Rosalie de Claude Sautet, Un éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis d'Yves Robert, c'est toujours lui, Jean-Loup Dabadie, qui fait chanter, rire et pleurer plusieurs générations. "Moi, c'est 'Les choses de la vie', je crois que mes parents me l'ont montré vers 14 - 15 ans. C'est terrible, ça vous donnes le blues toute la vie et en même temps, ça affute aussi cette sonscience que ça peut s'arrêter de jour au lendemain", déclare Emmanuel Noblet, metteur en scène et interprète.

Sur scène, un rideau pour jouer avec les ombres, le pianiste Mathieu Geghre, les chanteuses Clarika et Maissiat et Emmanuel Noblet, ensemble ils ont choisi 13 chansons et 15 dialogues de films. "Je me suis amusé à faire ce que j'aime c'est à dire mettre des jointures, une phrase par-ci, par-là pour que Dabadie parle à Dabadie, ces chansons parlent au film, et un film d'Yves Robert répond à un film de Claude Sautet, etc." annonce Emmanuel Noblet.

Avec des moyens dérisoires mais beaucoup de talent, le quatuor convoque nos souvenirs, les années 70, la scène du gigot, Michel Piccoli qui pète les plombs dans Vincent, François, Paul et les autres, Romy Schneider, incapable de choisir entre Yves Montand et Sami Frey dans César et Rosalie. Une autre époque ? Sans doute, mais le talent de Jean-Loup Dabadie est indémodable.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.