Lionel Jospin dans "Le nom des gens" avec Jacques Gamblin, Sara Forestier
"Le Nom des gens", Michel Leclerc a écrit cette histoire avec la scénariste Baya Kasmi qui est aussi sa compagne dans la vie. Il reconnaît d'ailleurs que les deux personnages principaux se rapprochent de leur tempérament respectif : prudent, pudique et rigoureux pour lui, exubérante et ardente pour elle.
Ensemble, ils ont voulu montrer plusieurs choses. D'abord, le "poids" des noms de famille, qui portent chacun une histoire et véhiculent aussi des images parfois trompeuses. Ainsi, Arthur Martin (Jacques Gamblin) porte un nom très français mais ses grands-parents ont échappé de justesse à la déportation. La famille de Bahia Benmahmoud (Sara Forestier) a été abattue par des militaires français pendant la guerre d'Algérie.
L'engagement politique est aussi clairement au coeur du film de Michel Leclerc qui reconnaît pleinement son ancrage personnel à gauche et les valeurs qu'il défend. Pour lui le film permet de rappeler que "s'engager, c'est risqué de se tromper, mais ne jamais s'engager, c'est se tromper forcément !"
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