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Marthe Villalonga, toute en retenue dans "Ensemble et séparément" avec Jean Piat
Abonnée aux rôles de femme au caractère exubérant, Marthe Villalonga prouve qu’elle a d’autres cordes à son arc avec « Ensemble et séparément », une pièce de Françoise Dorin où elle partage la scène avec Jean Piat. La comédienne est l’invitée du 13h de France 2 pour évoquer cette pièce à l’affiche de la Comédie des Champs-Elysées à Paris jusqu’à fin décembre.
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Il y a des rôles en or mais ces rôles là peuvent éclipser toute une carrière et devenir une sorte de prison dorée. C’est ce qui est arrivée à Marthe Villalonga. Née Marthe Silvia Gilda Marie-Thérèse Villalonga dans l’Algérie des années 30, celle qui se destinait à la musique débarque sur le petit écran en 1963 dans une série bien connue à l’époque « Janique Aimée » aux côtés de Janine Vila.
Deux ans plus tard, Marthe tourne son premier film avec Annie Girardot, « Déclic et des claques », qui marquera le début de l’amitié entre les deux actrices. Elles se retrouveront en 1971 dans le superbe « Mourir d’aimer » d’André Cayatte où Marthe Villalonga joue le rôle d’une assistante sociale peu sympathique et très loin de l’image qu’on a d’elle aujourd’hui. Blier, Molinaro, feront aussi appelle à elle.
En 1976, Yve Robert la choisit pour incarner la mère juivre et très possessive de Guy Bedos dans « Un éléphant ça trompe énormément ». Le film est un succès et le public adore son personnage mais dès lors, les scénaristes la cantonnent à ce type de personnage certes attachant mais dont l’exubérance occulte la finesse de jeu dont l’actrice est capable. Heureusement, en 1993, André Téchiné offrira un beau rôle de mère mais cette fois plus nuancé à Marthe Villalonga, dans « Ma saison préférée » avec Catherine Deneuve et Daniel Auteuil. Son interprétation lui vaudra d’être nommée aux Césars du Meilleur second rôle féminin. Dans un sujet de FR3 de l'époque et djéàa inyterviewée par Elise Lucet, Marthe Villalonga dit que ce rôle, "c'est un tournant, un beau tournant" pour elle : Mais LE rôle qui a rendue Marthe Villalonga extrêmement populaire, c’est celui de Rose, la femme de ménage de Rosy Varte dans la série « Maguy ». De 1985 à 1994, elle trusta sur Antenne 2 le créneau de 19h25, le dimanche soir après Stade 2 (toute une époque !). Aujourd’hui encore, des années après son arrêt, quand on parle de Marthe Villalonga, on évoque cette série, très marquée années 80. Mais la comédienne a réussi à séduire de jeunes générations de réalisateurs notamment en télé où elle s’est illustrée dans "Kaamelott", "Fais pas-ci Fais pas ça" et plus récemment "Y’a pas d’âge" sur France 2 avec Claude Brasseur et Arielle Domsbale.
Deux ans plus tard, Marthe tourne son premier film avec Annie Girardot, « Déclic et des claques », qui marquera le début de l’amitié entre les deux actrices. Elles se retrouveront en 1971 dans le superbe « Mourir d’aimer » d’André Cayatte où Marthe Villalonga joue le rôle d’une assistante sociale peu sympathique et très loin de l’image qu’on a d’elle aujourd’hui. Blier, Molinaro, feront aussi appelle à elle.
En 1976, Yve Robert la choisit pour incarner la mère juivre et très possessive de Guy Bedos dans « Un éléphant ça trompe énormément ». Le film est un succès et le public adore son personnage mais dès lors, les scénaristes la cantonnent à ce type de personnage certes attachant mais dont l’exubérance occulte la finesse de jeu dont l’actrice est capable. Heureusement, en 1993, André Téchiné offrira un beau rôle de mère mais cette fois plus nuancé à Marthe Villalonga, dans « Ma saison préférée » avec Catherine Deneuve et Daniel Auteuil. Son interprétation lui vaudra d’être nommée aux Césars du Meilleur second rôle féminin. Dans un sujet de FR3 de l'époque et djéàa inyterviewée par Elise Lucet, Marthe Villalonga dit que ce rôle, "c'est un tournant, un beau tournant" pour elle : Mais LE rôle qui a rendue Marthe Villalonga extrêmement populaire, c’est celui de Rose, la femme de ménage de Rosy Varte dans la série « Maguy ». De 1985 à 1994, elle trusta sur Antenne 2 le créneau de 19h25, le dimanche soir après Stade 2 (toute une époque !). Aujourd’hui encore, des années après son arrêt, quand on parle de Marthe Villalonga, on évoque cette série, très marquée années 80. Mais la comédienne a réussi à séduire de jeunes générations de réalisateurs notamment en télé où elle s’est illustrée dans "Kaamelott", "Fais pas-ci Fais pas ça" et plus récemment "Y’a pas d’âge" sur France 2 avec Claude Brasseur et Arielle Domsbale.
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