Patrick Chesnais, mari impossible à tuer dans "Tant qu'il y a de l'amour"
"Tant qu'il y a de l'amour" au théâtre de la Michodière est une pièce de boulevard avec ses codes traditionnels : la femme, l'amant, la maîtresse.
L'histoire
Jean vit avec Marie, la femme qu’il aime depuis trente ans. Mais il est également amoureux d'une jeune femme et l’avoue à sa femme. Marie, amoureuse d'un homme de son âge, demande à Jean de la laisser partir, mais Jean ne veut pas. Il aime bien sa vie : sa jeune maîtresse l'après-midi et sa femme le soir.Au bout du rouleau, Marie demande à son amant, pharmacien, de lui fabriquer un poison. C'est ça ou elle le quitte. Le pharmacien, qui aime Marie par-dessus tout, s’exécute. Jean boit le poison… mais ne meurt pas. Il faut recommencer l'assassinat. Jean ne meurt toujours pas. Il faut re-recommencer. Mais jusqu'à quand va-t-on tenter de tuer ?
Commedia dell'arte
La pièce s'inscrit dans un registre proche de "la pièce de tréteaux, de la commedia dell'arte entre Hellzapoppin et les fables modernes" analyse Patrick Chesnais. Le mari volage. On est dans le classique de boulevard jusqu'au moment où "tout part en vrille"Dans cette pièce où l'on rit beaucoup, le public est partie prenante : "Le public est très important, explique Patrick Chesnais, et quand le public est en forme (et nous aussi) on s'amuse beaucoup". "Tant qu'il y a de l'amour" révèle aussi une grande complicité entre les quatre acteurs. "La pièce permet de nous installer dans un univers très comique, très débridé, très fou".
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