Philippe Caubère joue trois pièces autobiographiques au Théâtre du Rond-Point : "J'ai vidé les tiroirs de ma jeunesse"
Le comédien est de retour sur la scène du Théâtre du Rond-point. Sa pièce "Ferdinand ! Suite et fin" est jouée dès le 5 novembre 2019.
Invité du journal de France 3 Paris Ile de France, Philippe Caubère évoque sa pièce Adieu Ferdinand ! Suite et fin. Un spectacle qui se décline en trois épisodes joués en alternance chaque soir. La Baleine et le camp de naturiste, A propos du casino de Namur I et A propos du casino de Namur II.
"J'ai vidé les tiroirs ! Tout ce que je trouvais intéressant à montrer, à jouer, a été fait, il restait ces trois séquences à mettre en scène, donc je me suis fait ce plaisir", confie-t-il
Ces trois pièces sont présentées au Théâtre du Rond-Point à Paris à partir du 5 novembre 2019 et jusqu'au 5 janvier 2020.
Point final d'une fresque autobiographique
Ferdinand ! Suite et fin s'inscrit comme le point final d'un récit intime et autobiographique entamé en 1981 avec Le roman d'un acteur. Ferdinand, c'est lui, Philippe Caubère, le jeune homme qui découvre l'amour, le théâtre, la vie.
"C'est un roman d'apprentissage artistique, politique et sentimental où Ferdinand, cet alter égo, va connaître la fin de ses périgrinations", explique le comédien.
Seul en scène entouré des amis
Seul en scène, Philippe Caubère retrace la vie de son double fictif, Ferdinand Faure, et incarne des dizaines de personnages. Il convoque ses amis, les gens qu'il croise dans la vie et bien sûr ceux qu'il rencontre sur les planches. "C'est une autofiction burlesque à partir de ma jeunesse et de vrais personnages de ma vie", indique-t-il.
Ariane Mnouchkine : un père !
Philippe Caubère et Ariane Mnouchkine c'est une longue histoire de création. Les deux artistes se rencontrent à la fin des années soixante-dix, lorsque Philippe Caubère vient présenter à la Cartoucherie de Vincennes, un spectacle sur la Commune de Paris. Ariane Mnouchkine se trouve dans la salle. Elle l'invite à la suivre dans sa troupe du Théâtre du soleil. Suivent alors de grands rôles au théâtre et au cinéma (Molière, 1789, 1793, L’Âge d’or ).
"Ariane c'est mon maître et c'est un père, c'est la figure centrale de toute mon histoire depuis le jour où elle nous a emmené manger dans une brasserie lyonnaise après que l'on ait joué notre pièce", se souvient le comédien.
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