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"Dante Troubadour" : voyage musical au cœur de la "Divine Comédie" avec Denis Lavant en récitant

La "Divine Comédie", l’œuvre de Dante, revient sur scène avec une création de "La Camera delle Lacrime". Une version entrecoupée de musiques médiévales. Le premier volet, "Les cercles de l’enfer", a été joué pour la première fois cette semaine sur la scène du Sémaphore à Cébazat, dans le Puy-de-Dôme.
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le comédien Denis Lavant fait revivre les textes de Dante en musique
 (Capture d'image France 3/Culturebox)

L’ensemble "La Camera delle Lacrime" (nom signifiant en italien : la chambre des larmes), spécialisé dans la transmission de la musique ancienne, propose une version revue et corrigée de la "Divine Comédie" de Dante. Une création  jouée en avant-première à Cébazat, dans le Puy-de-Dôme, dans le cadre d’une résidence au Sémaphore.

Reportage : R. Beaune / C. Fallas / L. Bortolazzo / A. Cretin

Il y a 700 ans, le poète toscan Dante Alighieri rédigeait la "Divine Comédie". Un chef-d’oeuvre de la littérature étudié aujourd’hui dans le monde entier, dont s’est emparée la compagnie "La Camera delle Lacrime". Les musiciens de la formation musicale redonnent vie au texte de Dante, lu par le comédien Denis Lavant. 

De l’aborder sous cet angle là, c’est intéressant parce que ça fait un Dante qui est accessible, qui est populaire.

Denis Lavant, comédien


L’œuvre historique est accompagnée de musiques médiévales, contemporaines de Dante. Le récit du poète toscan est notamment mis en valeur par des chants du codex Buranus (1225-1250), un chansonnier du XIIIe siècle auteur de chansons satiriques, d’amour ou religieuses. 
 

C’est un texte dense, complexe qui a été écrit pendant de nombreuses années, quand Dante était en exil. Et de là, on a tiré une trame. On a fait une découpe dramatique. Et on l’a illustrée de musiques.

Bruno Bonhoure, directeur musical de Dante Troubadour

 

On ne prétend pas remplacer l’oeuvre de Dante, parce que c’est impossible. Par contre, on permet au public de découvrir l’univers du poète, pour attiser son désir d’aller regarder au-delà de notre spectacle.
 

Khaï-dong Luong, metteur en scène de Dante Troubadour


La "Divine Comédie" se compose de trois volets : l’enfer, le purgatoire et le paradis. Le premier des trois est un voyage à travers les péchés capitaux. C'est "Les cercles de l’enfer", par ailleurs première adaptation de "La Camera delle Lacrime". Les deux autres volets sont programmés pour 2018 et 2019. 

Prochaine représentation de "Dante Troubadour, Les cercles de l'enfer" : le 4 mars 2018 à la Collégiale de Tournon-sur-Rhône (Ardèche)

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