"Dante Troubadour" : voyage musical au cœur de la "Divine Comédie" avec Denis Lavant en récitant
L’ensemble "La Camera delle Lacrime" (nom signifiant en italien : la chambre des larmes), spécialisé dans la transmission de la musique ancienne, propose une version revue et corrigée de la "Divine Comédie" de Dante. Une création jouée en avant-première à Cébazat, dans le Puy-de-Dôme, dans le cadre d’une résidence au Sémaphore.
Reportage : R. Beaune / C. Fallas / L. Bortolazzo / A. Cretin
De l’aborder sous cet angle là, c’est intéressant parce que ça fait un Dante qui est accessible, qui est populaire.
Denis Lavant, comédien
L’œuvre historique est accompagnée de musiques médiévales, contemporaines de Dante. Le récit du poète toscan est notamment mis en valeur par des chants du codex Buranus (1225-1250), un chansonnier du XIIIe siècle auteur de chansons satiriques, d’amour ou religieuses.
C’est un texte dense, complexe qui a été écrit pendant de nombreuses années, quand Dante était en exil. Et de là, on a tiré une trame. On a fait une découpe dramatique. Et on l’a illustrée de musiques.
Bruno Bonhoure, directeur musical de Dante Troubadour
On ne prétend pas remplacer l’oeuvre de Dante, parce que c’est impossible. Par contre, on permet au public de découvrir l’univers du poète, pour attiser son désir d’aller regarder au-delà de notre spectacle.
Khaï-dong Luong, metteur en scène de Dante Troubadour
La "Divine Comédie" se compose de trois volets : l’enfer, le purgatoire et le paradis. Le premier des trois est un voyage à travers les péchés capitaux. C'est "Les cercles de l’enfer", par ailleurs première adaptation de "La Camera delle Lacrime". Les deux autres volets sont programmés pour 2018 et 2019.
Prochaine représentation de "Dante Troubadour, Les cercles de l'enfer" : le 4 mars 2018 à la Collégiale de Tournon-sur-Rhône (Ardèche)
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