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"Projet X" : Apocalypse Ados

De Nima Nourizadeh (Etats-Unis), avec : Thomas Mann (II), Oliver Cooper, Jonathan Daniel Brown - 1h27 - Sortie : 14 mars 2012
Article rédigé par franceinfo - Jacky Bornet
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Thomas Mann (II), Oliver Cooper, Jonathan Daniel Brown dans "Projet X" de Nima Nourizadeh
 (Warner Bros. France)

Synopsis : trois lycéens mis à l'écart décident de sortir de l'anonymat. L'anniversaire de l'un d'eux est l'occasion d'organiser une fête des plus mémorables. Mais elle va dépasser leurs plus folles espérances et transformer une réception anodine en champ de bataille mettant à feu et à sang tout un quartier.

Very Bad Trip 3
Avec sa promo ciblant le public de « Very Bad Trip », son réalisateur Todd Phillips assurant la production, « Projet X » surfe sur la même déjante destroy d’une bande de fêtards qui dépassent les bornes. Plus étonnant, la présence de Joe Silver, comme producteur exécutif, plus habitué aux blockbusters du type « Arme fatale » ou « Matrix ».

Il faut dire que les excès de la fête organisée par les trois ados en mal de sensations atteint des sommets, destruction de tout un quartier par 1500 fêtards à la clé. D’où la présence de Joe Silver au générique, lui-même étant un grand habitué des explosions et destructions en tous genres de grande ampleur, ce qui est le cas ici.

Thomas Mann (II), Oliver Cooper, Jonathan Daniel Brown dans "Projet X" de Nima Nourizadeh
 (Warner Bros. France)

Crescendo apocalyptique
Ces excès, avinés et narcotiques, traités sur le mode de la comédie, n’en reflètent pas moins un syndrome de la jeunesse américaine consistant à faire exploser les conventions lors d’agapes hors limites, comme pour s’affranchir d’un environnement contraignant. Un fait de société qui n’est le seul apanage des Etats-Unis.

Les auteurs de « Projet X » ne se sont pas moins inspirés de fêtes qui ont dépassé les bornes et qui ont valu, parfois, à leurs initiateurs et participants, des condamnations sévères, en raison des dégâts collatéraux. Le film traite le sujet avec légèreté et cible un public qui se reconnaîtra à l’écran… La sauce (piquante) prend surtout grâce à sa montée en puissance, chaque dérapage dépassant le précédent dans un crescendo apocalyptique. Sex, drugs and rock’n roll.

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