Rodrigo Garcia : "J'aime la fragilité dans ces mots : Humain trop humain"
Le Centre Dramatique National de Montpellier s'appelait "Les Treize Vents". Pas assez insolent et signifiant pour un artiste comme Rodrigo Garcia. La scène a donc été rebaptisée "Humain trop humain", "HTM", comme l'un des livres de Nietzsche, et comme une ouverture aux fêlures humaines, aux aspérités et aux tendresses de l'homme.
L'artiste auteur et metteur en scène est pourtant un roc, difficilement ébranlable, même quand les intégristes manifestent devant les théâtres où l'on joue sa pièce "Golgota Picnic", ou quand il est contraint d'annuler des représentations parce que les intermittents sont dans la tourmente. C'est cette ligne qu'il suit à la tête du CDN. "Lorsque l'on proteste contre une oeuvre, c'est que la société va mal", dit-il. Les publics doivent se mélanger, et rester ouverts.
Rodrigo Garcia sur le plateau de France 3 Mediterranée :
Prochain rendez-vous fixé par Humain trop Humain: "Volée de plombs" de Antonio Fernández Lera, mise en espace par l’auteur.
Le programme de "Humain Trop Humain" est ici
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