"The legend of Burning Man" : la création choc enflamme le Festival d'Aurillac
"The legend of Burning Man", l'homme qui brûle
Il s'appelait Mohamed Bouaziz. Ce jeune vendeur de fruits et légumes tunisien s'est immolé par le feu en décembre 2010. Ce drame avait déclenché la révolution du "Printemps arabe". Les manifestations, qui s'étaient étendues à tout le pays, avaient provoqué la fuite du Président tunisien Ben Ali en janvier 2011. La transformation de cet homme en torche humaine donne, dès le départ, le ton de ce spectacle explosif, révolté et captivant. Si "The legend of Burning Man" dérange aussi, c'est pour mieux questionner le public sur la manière dont chacun perçoit la réalité. C'est aussi une réflexion sur le pouvoir des médias qui s'étaient emparés de cette histoire dans le monde entier.
Venue de Barcelone, la Compagnie Insectotropics existe depuis 2011. C'est une sorte de laboratoire d'expériences cher à Jean-Marie Songy. Le directeur artistique tire sa révérence après 24 ans passé à la tête du Festival d'Aurillac, heureux d'avoir pu transformer l'espace public en lieu d'expression. Ce Festival apporte beaucoup de vie dans la ville et a su se réinventer au fil des ans.
Voilà trente ans que cette folle aventure a permis "d'abattre les frontières et les murs entre les genres et les classes sociales". Le Festival d'Aurillac est devenu un événement incontournable de création, de recherche et de diffusion artistique où près de 130 000 personnes se croisent sur 4 jours.
"The legend of Burning Man"
A découvrir jusqu'au 25 août
à 21 h30 en bas du jardin des Carmes.
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