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Vidéo "20h30 le dimanche" : le portrait en chansons de Michel Polnareff

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Durée de la vidéo : 5 min
VIDEO. "20h30 le dimanche" : le portrait en chansons de Michel Polnareff
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

"L’amiral" est de retour avec son nouvel album studio "Enfin!", plus d’un quart de siècle après son dernier opus sorti en 1990. Retour en chansons sur la carrière de l’artiste aux lunettes blanches… Extrait du magazine "20h30 le dimanche" du 2 décembre 2018.

L'auteur-compositeur-interprète Michel Polnareff, qui était interviewé en duplex de Las Vegas, aux Etats-Unis, par Laurent Delahousse pour le magazine "20h30 le dimanche" (replay), est de retour après s’être fait désirer. "L'amiral" sort son nouvel album, Enfin !, vingt-huit ans après son 9e et dernier album studio, Kâmâ-Sutrâ, en 1990.

Dans l’appartement familial de la rue Oberkampf, à Paris, le jeune Polnareff n’avait pas droit au rock’n’roll, alors, il a rempli des cahiers entiers de musiques de chansons qu’il n’a jamais enregistrées. Puis il a laissé aller son inspiration sur les marches du Sacré-Cœur, quitte à dormir dans le métro… Heureusement, le succès n’était très loin et est arrivé avec La poupée qui fait non (1966). Un triomphe traduit aussitôt en plusieurs langues.

Censuré par la morale puritaine

Avec sa voie haut perchée, ses fanfreluches, ses paillettes, Michel Polnareff cultive son image androgyne. Insulté et agressé sur scène, il s’est défendu en chanson avec Je suis un homme (1970). Il a ensuite été censuré par la morale puritaine de l’après Mai-68 quand il a exposé ses fesses sur l’affiche de son spectacle Polnarévolution. L’amende pour exhibitionnisme n’a pas ruiné le chanteur aux lunettes blanches. Son homme de confiance s’en est chargé.

L’artiste, rattrapé par le fisc, a préféré l’Amérique à la prison. Et c’est de l’autre côté de l’Atlantique qu’il a envoyé sa nouvelle pépite Lettre à France. Il est revenu dans l’Hexagone dans le plus grand secret au milieu des années 1980. Il a sorti le chef-d’œuvre Goodbye Marilou (1989) concocté dans un palace parisien dans lequel il est resté cloîtré pendant plus de deux ans. Le 3 mars 2007, il s’est produit à Bercy après trente ans d’absence et avec des échantillons de son futur album sur lequel il a travaillé encore… dix ans.

> Un portrait signé Laurent Hakim.

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