Cet article date de plus de huit ans.

Canal+ "sera sauvé", affirme Vincent Bolloré

Le patron de la chaîne privée veut obtenir le droit d'être le distributeur exclusif de BeIn Sports, afin de rebondir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Vincent Bolloré lors d'une soirée de gala de Canal+ à Paris, le 3 février 2016. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Vincent Bolloré est confiant dans l'avenir de Canal+"Je pense non seulement que Canal+ est 'sauvable', mais qu'il sera sauvé, sous réserve des accords prévus et des économies à faire", assure le président du conseil de surveillance de Vivendi dans un entretien aux Echos, mardi 17 mai.

Vincent Bolloré avait évoqué le 21 avril le risque de "faillite" de Canal+, dont les chaînes payantes en France accumulent les pertes. Il estime toutefois que si le groupe obtient le droit d'être le distributeur exclusif de BeIn Sports, il pourra commencer à rebondir. Cela devrait permettre au groupe d'ajuster et de diversifier le marketing de ses offres, notamment en proposant des abonnements moins chers. Une manière de séduire de nouveaux clients, de retenir ceux qui risquent de partir.

Moins de contenus en clair à la rentrée

La chaîne d'info en continu i-Télé va-t-elle être cédée ? "Il ne faut pas vendre i-Télé, mais, au contraire, la garder et la redéployer en utilisant les forces de Vivendi et de Canal : on peut y couvrir davantage de sport, davantage de cinéma, davantage de culture, davantage d'économie, davantage d'international, assure Vincent Bolloré. Il faut se démarquer de la concurrence en jouant sur nos forces."

Les Echos assurent que les plages en clair ne disparaîtront pas totalement de la grille des programmes de Canal+ à la rentrée. La part de contenus gratuits accessibles à tous va toutefois être réduite dès septembre au profit de programmes cryptés réservés aux abonnés. "Il n'y a pas une seule chaîne payante au monde qui ait des tranches en clair. Et pour nous, ce n'est pas une obligation réglementaire, conclut Vincent Bolloré. Nous pouvons donc les réduire."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.