L'acteur Christophe Salengro, connu pour son rôle de président de "Groland" sur Canal+, est mort
Figure historique de la chaîne depuis 1992, il était hospitalisé depuis deux ans, selon Jules-Edouard Moustic, le présentateur de l'émission satirique.
"Il restera président pour l'éternité." L'acteur Christophe Salengro, connu pour son rôle de chef de l'Etat dans l'émission "Groland" sur Canal+, est mort vendredi 30 mars à l'âge de 64 ans, annonce la chaîne cryptée dans un communiqué. "Notre phare s'est éteint. Depuis ce matin, les Grolandaises et les Grolandais vivent dans le noir", déplore l'équipe de l'émission satirique créée par Benoît Delépine et Jules-Edouard Moustic.
Figure historique de la chaîne depuis 1992, Christophe Salengro était pourtant "immourable selon la Constitution Grolandaise (et) restera Président pour l'éternité", précise le communiqué dans un style typiquement "grolandais". L'acteur était hospitalisé depuis deux ans, selon Jules-Edouard Moustic, le présentateur de l'émission.
Canal + annonce le décès de Christophe Salengro, alias le président de Groland pic.twitter.com/kOPz7DWcUV
— Chloé Woitier ☕ (@W_Chloe) 30 mars 2018
Canal+ lui dédiera la soirée spéciale prévue pour les 25 ans de "Groland" le 14 avril et un hommage particulier lui sera rendu en ouverture dans un "Zapoï" spécial.
Danseur pour Philippe Decouflé
Reconnaissable à sa silhouette longiligne de près de deux mètres et à ses oreilles décollées, il a joué dans de nombreuses comédies au cinéma dont Radio Corbeau (1989), d'Yves Boisset, ou Crédit pour tous (2011), de Jean-Pierre Mocky. A la fin des années 1980, il avait fait sensation en apparaissant nu dans une pub pour la marque de revêtements de sol Gerflor avec une dalle auto-adhésive comme cache-sexe.
Christophe Salengro était architecte de formation, mais "son truc était de faire du spectacle, il voulait danser avec Philippe Decouflé", selon Moustic. Objectif atteint : le comédien était l'un des principaux danseurs du chorégraphe depuis les années 1980. La nouvelle de son décès a été accueillie avec "une grande douleur" par Philippe Decouflé. "Il restera une des grandes rencontres de ma vie", a-t-il confié à l'AFP avec des sanglots dans la voix, "on a grandi ensemble".
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