Cet article date de plus de dix ans.

Les pires provocs de Nicolas Bedos

Dernière en date : sur le plateau d'"On n'est pas couché", sur France 2, le polémiste a caricaturé sa consœur Natacha Polony.

Article rédigé par Gaël Cogné
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'acteur Nicolas Bedos, le 11 mars 2013, à Lille (Nord). (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

Pour le chroniqueur Nicolas Bedos, la provoc' est un vrai fond de commerce. Dernier épisode en date, le polémiste s'est déguisé en Natacha Polony, chroniqueuse dans l'émission "On n'est pas couché !" sur France 2, samedi 14 juin, pour jouer un militant d'extrême droite.

Hitler, les juifs, les homosexuels, les femmes, les Noirs, les policiers, les arabes... pour Nicolas Bedos, tout est bon pour scandaliser de l'autre côté de la lucarne. Un dérapage presque permanent. Sélection de quatre glissades dangereuses.

La plus misogyne

Perruque sur la tête, Nicolas Bedos s'est grimé en Natacha Polony, pour la dernière prestation de sa consœur dans l'émission de Laurent Ruquier. "Non je ne suis pas une femme. Non, je ne suis pas une putain de femme, je déteste les gonzesses", entame le polémiste qui se présente comme un militant d'extrême droite avec un "sexe vigoureux de 40 centimètres", prêt à tout pour remplacer Natacha Polony.

Il traite ensuite le présentateur, Laurent Ruquier, hilare, d'"animateur homosexuel, communiste et myope". Quant à celle qui doit remplacer Natacha Polony, Léa Salamé, il la qualifie de "putain d'immigrée libanaise et pro-européenne". Il termine en ouvrant son chemisier pour révéler une fausse poitrine. Classe !

La plus culinaire

En janvier, en pleine effervescence autour des spectacles de Dieudonné, Nicolas Bedos s'empare du sujet. Il ne fait pas dans la dentelle en apparaissant, cette fois encore dans "On n'est pas couché !', sur France 2, avec la petite moustache d'Adolf Hitler.

Après une longue démonstration sur le caractère douteux des blagues de Dieudonné, il conclut : "Je vous prie d’aérer ce studio littéralement souillé par les flatulences xénophobes et je ne dis pas bravo à ce con de Dieudo qui a kidnappé l'humour sur les feujs et les rebeus pour mieux servir une soupe cuisinée à Berlin dans les années 40. Merci Dieudo, bravo l'idiot".

Avant de se lever, il enfonce le clou : "Je vais te faire une petite quenelle maison. (...) Ma quenelle à moi, ça s'appelle une merguez et je te l'enfonce dans ton gros cul de Breton inculte. Car, c'est un véritable honneur de merguezer profond la rondelle de fachos"Comme le rappelait Culture Box, il affirme avoir reçu "des centaines de menaces" et avoir dû découcher, car il craignait pour sa sécurité.

La plus droguée

En 2011, Nicolas Bedos n'officiait pas encore dans l'émission de Laurent Ruquier. Il avait une chronique dans celle de Franz-Olivier Giesbert. Nicolas Sarkozy était encore président et il s'en était pris directement à lui en déclarant : "Vu de Washington, la France est une principauté risible. Une bourgade moyennageuse qu'un VRP cocaïné s'est payé à coup de pub pour en mettre plein la vue à une chanteuse de variétés".

La plus musicale

Un tweet, 577 retweets, et une autre polémique. Nicolas Bedos regarde "The Voice", le télécrochet de TF1, dans son canapé. C'est la finale 2013. Il reste Yoann Fréget, Nuno Resende, Olympe et Loïs. Nicolas Bedos se sent inspiré en tapotant : "Y a une version hétéro de The Voice ?"

Suit une pluie de commentaires indignés. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.