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Vidéo "Le simple mot "Israël" suffit à provoquer un torrent de haine", fustige Noémie Madar

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Ce samedi, Miss Provence a subi de nombreuses insultes antisémites après avoir évoqué son père israélien. Pour Noémie Madar, voilà tout le travail qu'il reste à mener pour lutter contre l'antisémitisme et le racisme en France.
VIDEO. "Le simple mot "Israël" suffit à provoquer un torrent de haine", fustige Noémie Madar Ce samedi, Miss Provence a subi de nombreuses insultes antisémites après avoir évoqué son père israélien. Pour Noémie Madar, voilà tout le travail qu'il reste à mener pour lutter contre l'antisémitisme et le racisme en France. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ce samedi, Miss Provence a subi de nombreuses insultes antisémites après avoir évoqué son père israélien. Pour Noémie Madar, voilà tout le travail qu'il reste à mener pour lutter contre l'antisémitisme et le racisme en France.

Des insultes antisémites pour avoir simplement parlé de son père d'origine israélienne, c'est ce qu'a subi Miss Provence ce week-end pendant l'élection de Miss France. Pour la présidente de l'Union des Étudiants Juifs de France Noémie Madar, il y a un important travail à mener. "Le simple mot "Israël" suffit à assigner une personne et à l'assigner en tant que juive et à provoquer un torrent de haine en antisémite et c'est ce qu'on voit dans les écoles, dans les universités lorsque des enfants ou des étudiants ont l'idée de dire qu'ils sont juifs ou bien qu'ils partent en Israël", déplore-t-elle. À l'issue de ces nombreux tweets haineux adressés à Miss Provence, le parquet va faire une instruction et va rechercher ces tweets antisémites.

L'anonymat, un problème majeur ?

Pour Noémie Madar, plusieurs difficultés sont à prendre en considération : d'une part l'anonymat sur les réseaux sociaux et d'autre part l'impunité des "prêcheurs de haine". "Souvent, malgré des verdicts importants, souvent de la prison, de la prison ferme, ces personnes-là ne vont pas en prison et finalement peuvent continuer une forme d'impunité", regrette Noémie Madar. Enfin, elle insiste sur la nécéssité d'un travail "réel" à mener de la part des autorités. "Un travail à la fois d'éducation, pouvoir sensibiliser les élèves à l'école à ces sujets-là. Un travail de formation, la formation des corps intermédiaires, des policiers, des magistrats", développe la présidente de l'Union des Étudiants Juifs de France. Pour conclure, Noémie Madar rappelle enfin qu'un travail de sanctions est indispensable.

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