Nabilla Benattia et son compagnon racontent leur procès sur Snapchat
Dès le réveil, Thomas Vergara a confié à ses abonnés être "très angoissé" entre deux commentaires sur sa mauvaise mine.
Jugée jeudi 19 mai pour avoir poignardé son compagnon à deux reprises en 2014, Nabilla Benattia est aussi une jeune femme de son temps. La starlette de 24 ans et son partenaire, Thomas Vergara, ont publié sur Snapchat des extraits de leur journée particulière, entre selfies, emojis, et attente dans les couloirs du tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Toutes proportions gardées, la principale intéressée a été assez discrète sur le réseau social. Sur son compte Snapchat, Nabilla Benattia n'a en effet pas fait de commentaires sur le fond de l'affaire, se contentant de publier des photos de la météo capricieuse ainsi que deux courtes vidéos de son arrivée au tribunal sous les flashs des photographes et lors de la pause.
Son compagnon Thomas Vergara, qui n'a pas porté plainte et s'est constitué partie civile lors du procès, a en revanche été bien plus prolixe. Dès le réveil, il a confié à ses abonnés être "très angoissé" entre deux commentaires sur sa mauvaise mine.
Autant vous dire que je suis stressé, j'espère que ça va bien se passer. En plus, j'ai une tête de cul. Merci à ceux qui soutiennent le couple Thomas et Nabilla. On espère que ça va aller, que ça va se terminer et qu'on pourra se retrouver comme avant.
Une pratique légale
A la mi-journée, Thomas Vergara a félicité Thierry Fradet, son avocat, "qui a été très, très bon", avant d'expliquer à ses fans que la matinée "n'a pas été de tout repos" et de filmer à la sauvette sa petite amie.
Si dans les couloirs du tribunal, les publications de Nabilla Benattia et de son compagnon sur Snapchat ont fait jaser selon notre envoyée spéciale, la pratique n'est pas illégale. L'article 38 ter de la loi du 28 juillet 1881 sur la liberté de la presse n'interdit en effet que l'enregistrement et la diffusion du contenu de l'audience – une pratique punie de 4 500 euros d'amende. Mais la loi autorise les photos ou les vidéos pendant les suspensions d'audience.
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