Cinéma : un réalisateur australien s'installe en Lozère pour tourner un film sur la résistance
Scénariste et réalisateur, Michael Bond a choisi la Lozère comme décor de son dernier film : "Mon nom est Marianne", sur la résistance française. France 3 nous plonge dans les coulisses du tournage.
C’est dans une cave que se déroule l’essentiel de l’intrigue. À Laval-Atger (Lot-et-Garonne), Marianne, jeune résistante, se cache dans cette ferme isolée de Lozère. L’occupation allemande, un choix singulier pour le réalisateur australien Michael Bond, installé à Los Angeles (États-Unis) et scénariste pour Netflix. "Il y a quelque chose dans l’histoire des années 1941 qui fait écho au monde d’aujourd’hui", explique-t-il. "Beaucoup de choses se passent politiquement et socialement dans le monde. Les gens se dressent contre le pouvoir en place."
Un tournage en français
Loin, très loin des États-Unis, le voici au nord de la Lozère. "Mon nom est Marianne", une histoire écrite de ses mains et un défi : tourner en français, une langue qu’il ne maîtrise pas. "J’ai écrit le script, donc je sais ce qu’ils disent", poursuit-il. "J’ai seulement besoin de voir dans leurs yeux et leur cœur que l’énergie que je souhaite dans la scène transparaît. Ce ne sont pas les mots qui comptent mais ce qui se raconte entre les mots." La Lozère, un choix qui s’est imposé de lui-même. "Mon nom est Marianne" devrait sortir en 2019.
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