Une place "Charlie" inaugurée à Angoulême pendant le Festival de BD
A l'initiative de la mairie et avec l'accord de la rédaction de "Charlie Hebdo", la place a été inauguré dans la ville, là où se tenait la place des Halles.
Une place "Charlie" a été inaugurée dans le centre-ville d'Angoulême. Au dernier jour du 42e Festival international de la bande dessinée, dimanche 1er février, la mairie de la ville a ainsi rendu hommage aux victimes de l'attaque contre la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo qui a fait 12 morts le 7 janvier.
Jeudi, l'organisation du Festival avait déjà décerné un Grand Prix spécial aux dessinateurs de Charlie Hebdo tués dans l'attentat contre le journal : Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et Honoré.
Et la nouvelle plaque est dévoilée #FIBD2015 pic.twitter.com/MV9mfmo28J
— Julie Rasplus (@julie_rs) February 1, 2015
L'équipe de "Charlie" a donné son accord pour que la place soit renommée, explique le maire d'Angoulême #FIBD2015
— Julie Rasplus (@julie_rs) February 1, 2015
Une plaque, sur laquelle est écrit "Pour la défense de la liberté d'expression", a été dévoilée sur un lampadaire par le maire UMP d'Angoulême, Xavier Bonnefont, et en présence notamment du maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé.
Angoulême "capitale de la liberté d'expression"
"Ce lieu ne peut ni ne doit être tourné vers le passé", a demandé Patrick Ausou, président de l'association du Festival international de la bande dessinée. "Que cette place 'Charlie' devienne un lieu de rencontres, d'échanges de paroles et d'idées", a-t-il conjuré.
"Ce n'est pas une initiative de la municipalité purement et simplement, elle est partagée avec l'organisation du festival et la rédaction de Charlie Hebdo", a précisé Xavier Bonnefont. De son côté, Alain Juppé a rappelé "l'attachement viscéral des Français à la liberté sous toutes ses formes", entre autres "la liberté de caricaturer, pas toujours facile à supporter, en particulier pour les politiques". "Moi aussi, en tant que maire d'Angoulême, je suis Charlie", a repris Xavier Bonnefont, qui s'est dit "fier" qu'Angoulême ait ainsi "démontré qu'elle était la capitale de la liberté d'expression".
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