"Le 1er-Mai, c'est le 14-Juillet des syndicats"
Stéphane Sirot, historien spécialiste du syndicalisme, est l'invité du Grand Soir 3 ce lundi 1er mai.
Les échauffourées en marge des manifestations sont "un problème" pour les syndicats, estime Stéphane Sirot dans le Grand Soir 3.
Les syndicats, qui appellent à voter Emmanuel Macron, "sont minoritaires (UNSA et CFDT), tous les autres, même la CFTC et la CGC, appellent à faire barrage au FN. Il faut y voir les stigmates d'une histoire politique récente, notamment la loi Travail, la loi Macron, l'ouverture des magasins le dimanche, qui a créé tout un contentieux", explique cet historien spécialiste du syndicalisme.
"Des dissensions durables"
"On peut penser que ces dissensions seront durables entre les syndicats et aussi vis-à-vis d'Emmanuel Macron s'il est élu", ajoute-t-il.
Le 1er mai chômé et férié a été institué il y a 70 ans. "C'est un marqueur historique, le 14 juillet des organisations syndicales", conclut Stéphane Sirot.
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