Pitié-Salpêtrière : la thèse de l'attaque se dégonfle
La tentative d'intrusion dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris mercredi 1er mai a donné lieu à plusieurs versions.
Aux abords de la Pitié-Salpêtrière à Paris mercredi 1er mai, il est 16h20 et la confusion règne. Les CRS chargent, l'air est saturé de gaz lacrymogène et les manifestants se replient dans le désordre. Un soignant filme alors un attroupement devant l'une des grilles d'entrée de l'hôpital, qui finit par céder. Mouvement de panique ou volonté délibérée de s'introduire ? La vidéo ne le dit pas. Une cinquantaine de personnes, poursuivies par des policiers, arrivent en courant vers une passerelle menant au service de réanimation. Le personnel a juste le temps de se barricader derrière la porte d'accès.
Un dialogue entre soignants et manifestants
Puis, la police intervient et commence à évacuer dans le calme les personnes bloquées sur la passerelle. Un dialogue entre le personnel soignant et des manifestants, visiblement apeurés, s'instaure. Un homme réussit à rentrer dans le service, mais est aussitôt chassé. La scène ne dure que quelques minutes. Sans violence, les manifestants, les mains en l'air, sont sommés de quitter l'hôpital au plus vite.
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