Un confiseur bulgare lance en France le bonbon déodorant
Son Deo Perfume Candy neutraliserait les odeurs corporelles et les remplacerait par un délicat parfum de rose.
Le même principe que l'ail, mais avec une odeur plus agréable. Un petit confiseur bulgare a imaginé un bonbon déodorant, primé au Mondial de l'alimentation en octobre à Paris et testé par l'AFP, qui en a fait un compte-rendu, jeudi 27 novembre. A en croire Ventsislav Peychev, son Deo Perfume Candy neutraliserait les odeurs corporelles et les remplacerait par un délicat parfum de rose pendant une durée allant jusqu'à six heures, en fonction du poids du consommateur et du nombre de bonbons avalés.
Le fabricant s'est inspiré des travaux de scientifiques japonais qui ont démontré que le géraniol, l'un des composants de l'huile de rose, n'était pas décomposé par la digestion et était directement secrété par la peau. Manger de l'ail produit les mêmes effets, mais le géraniol donne à la peau une odeur qui, elle, est jugée plaisante.
A l'assaut du marché français
La petite usine d'Asenovgrad, au sud de la Bulgarie, grande productrice d'huile de rose, a commencé en 2011 à fabriquer ses premiers bonbons parfumés. La société a, depuis, décliné sa production en plusieurs variantes, avec notamment des bonbons mous ou sans sucre, ainsi qu'une version à l'huile essentielle de lavande pour attirer la clientèle masculine. Elle veut désormais s'imposer à l'export et est sur le point d'entrer sur le marché français, après avoir été déjà distribuée aux Etats-Unis et dans d'autres pays européens.
Une journaliste de l'AFP a avalé plusieurs bonbons. Il en a résulté une odeur agréable, sans toutefois qu'il ait pu déterminer avec certitude si elle émanait de sa peau... ou bien de son haleine.
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