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Réintroduction de deux ourses dans les Pyrénées : "La population sera informée lorsque cela aura lieu", annonce François de Rugy

François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire,a expliqué, vendredi sur France Bleu Béarn, que la presse ne serait pas convoquée lors de la réintroduction de deux ourses dans le Béarn début octobre.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Béarn
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Temps de lecture : 2min
François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, le 20 septembre 2018, dans la vallée des Aspe (Pyrénées-Atlantiques). (LE DEODIC DAVID / MAXPPP)

Deux ourses vont être réintroduites début octobre dans les Pyrénées occidentales. La presse ne sera pas convoquée lorsqu'elles seront relâchées, a prévenu François de Rugy, vendredi 21 septembre sur France Bleu Béarn. Toutefois, le ministre de la Transition écologique et solidaire a assuré que "la population sera informée lorsque la réintroduction aura lieu". Il a également précisé qu'il est possible que "ces deux ourses femelles mettent bas l'année prochaine", dans le cadre d'un objectif de "réintroduction viable et durable sur le Béarn".

L'avenir des Pyrénées, des Pyrénées-Atlantiques et du Béarn ne se joue pas avec l'ours.

François de Rugy

à France Bleu Béarn

François de Rugy a déploré certaines réactions excessives vis-à-vis de ces deux réintroductions : "J'entends certains se lancer dans une sorte de guerre, entretenir un climat de tension extrême, employer des mots d'ailleurs très violents." L'ancien président de l'Assemblée nationale a également assuré qu'il n'y avait "aucun deal" entre l'État et les élus locaux pour apporter une compensation à la réintroduction de ces deux ourses. "On ne va pas vendre des ours contre un contournement routier ou contre tel ou tel sujet", a-t-il affirmé sur France Bleu Béarn. Il s'est par ailleurs engagé à revenir "au printemps ou au début de l'été" pour une nouvelle rencontre avec les élus et les éleveurs, "peut-être même plus longue et entièrement sur le terrain".

Le coût de cette opération de réintroduction est estimé à 350 000 euros. "Je sais que certains trouvent que c'est beaucoup", reconnaît François de Rugy, qui estime cependant qu'il faut "le mettre en rapport avec toutes les aides qui sont données à l'agriculture de montagne par exemple et qui sont évidemment, et c'est normal, des sommes beaucoup plus importantes".

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