Uber à la conquête des plages
Cette année, Uber part en vacances avec vous : le géant américain a demandé à ses chauffeurs de travailler sur leur lieu de villégiature. L'application est disponible dans les stations balnéaires. Les taxis locaux sont furieux.
À Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), les touristes sont arrivés. Avec ces plages bondées, difficile de se garer à proximité. Mais il y a une nouvelle option pour se déplacer : s'adresser aux chauffeurs VTC. Cet été, Uber les encourage à partir au soleil, à la conquête des vacanciers. Ce chauffeur vient d'arriver sur la Côte d'Azur pour deux mois. Son objectif ? Doper son chiffre d'affaires, en suivant les vacanciers qui désertent Lyon (Rhône), la ville où il exerce d'habitude.
42 000 connexions à l'application l'été dernier
Si Uber se déploie à Juan-les-Pins, c'est parce que la société américaine y a détecté une forte demande : 42 000 connexions à l'application l'été dernier, dans l'espoir de trouver un véhicule. Cette année, l'entreprise a donc choisi d'investir 14 stations touristiques, dont Saint-Tropez (Var), Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Arcachon (Gironde), ou encore Avignon (Vaucluse). Dans la cité des papes, les taxis s'inquiètent de cette concurrence qu'ils jugent déloyale. "Mes collègues commencent à ruer dans les brancards, témoigne Jean Capezza, président du syndicat des artisans taxi du Vaucluse. Je sens que le climat va être malsain." Y a-t-il un risque de conflit entre taxis et VTC ? Pour le moment, à Avignon, les chauffeurs saisonniers se font attendre, à quelques jours seulement du début du festival.
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