Vacances : ça bouche pour les premiers départs
Sur la route ou en gares, ils étaient très nombreux à partir vendredi 8 juillet. Un afflux important qui a créé des embouteillages. A sa manière, chacun a pris son mal en patience.
À peine partis et déjà arrêtés. Après des bouchons en Île-de-France ou en Rhône-Alpes, alors que la route est encore longue, ces vacanciers près de Lons-le-Saunier (Jura) prennent la situation avec philosophie : "On écoute la radio, on discute et on s’occupe comme on peut". A la sortie de Paris, la circulation est particulièrement compliquée. Cette famille est préparée : "Là, c’est la pause casse-croûte avec les petits bagages de pique-nique et au-dessus c'est tout ce qui est vêtements". Mais ce qui les préoccupes plus que la route, c'est le contexte lourd qu'ils sont bien décidés à oublier pendant les vacances : "Il n’y a rien qui va. La guerre en Ukraine, le Covid, les incendies, la pollution". Sans compter des pleins d'essence de plus en plus cher, avec un pouvoir d'achat en berne : "On est à l'euro près. Mais il faut partir en vacances. On était privés de vacances pendant deux années avec le Covid-19. Donc on se fait ce plaisir là, mais on compte beaucoup plus qu’avant".
Masque ou pas masque ?
En gare aussi, il y a foule. Et dans ces espaces clos, c'est la recrudescence du Covid-19 qui est dans les têtes avec en plus, un dilemme : porter le masque ou non. Certains préfèrent faire sans : "C’est assez libérateur de pas avoir le masque, donc on a du mal à y retourner". Des départs qui s'annoncent encore plus nombreux samedi 9 juillet, en gares et sur les routes.
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