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Aéronautique : la révolution des pièces détachées imprimées en 3D

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Aéronautique : la révolution des pièces détachées imprimées en 3D
Article rédigé par France 2 - J.Cholin, O.Poncelet, B.Véran, C.Blondiaux, M.Dana, E.Tymen, J.-J.Buty, M.Marini, J.Montupet
France Télévisions
Des pièces d'avions fabriquées par une imprimante 3D, la pratique n'en est qu'à ses balbutiements mais pourrait s'avérer révolutionnaire. Elle possède l’avantage d’être plus rapide, moins cher, et tout aussi fiable à priori.

L’avion de demain sera-t-il fabriqué par des imprimantes ? Certains industriels en sont convaincus avec l’imprimante 3D. Les pièces de nos avions pourraient devenir plus légères et moins chères. À l’origine du procédé, une poudre grise à manipuler avec précaution. "On est sur une poudre d’aluminium. Ce sont des particules de l’ordre de 30 microns qui vont être utilisés pour faire une pièce métallique. Ils vont être soudés ensemble pour pouvoir créer une pièce entière", explique Guillaume Vansteenkiste, chef de projets recherche et développement du groupe AGS.

Une fabrication plus économe

À l’intérieur de la machine, le bloc de métal se constitue petit à petit. Il faut compter jusqu’à 80h pour fabriquer un bloc destiné au moteur d’un airbus A350. Le travail de précision est plus économe en matière premières car contrairement à une soudure classique, la poudre d’aluminium non utilisée est récupérée. D’autres entreprises y voient aussi une manière d’alléger les avions. De quoi repenser la fabrication des appareils mais aussi leur maintenance.

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