Crash d'un avion de ligne en Ethiopie : neuf Français se trouvent parmi les victimes, annonce le Quai d'Orsay

Article rédigé par Marie-Adélaïde Scigacz, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des équipes de la Croix-Rouge inspectant les débris du vol de la Ethiopian Airline, qui s'est écrasé près d'Addis-Abeba (Ethiopie), le 10 mars 2019. (MICHAEL TEWELDE / AFP)

Lors d'une conférence de presse, le président de la compagnie a expliqué que le pilote de l'appareil avait fait état de "difficultés".

Ce qu'il faut savoir

Le crash d'un avion de la compagnie Ethiopian Airlines, en Ethiopie, dimanche 10 mars, a coûté la vie à la totalité des personnes à bord, soit 157 morts. Parmi eux se trouvaient neuf Français, annonce le Quai d'Orsay. Le contact avec l'appareil a été perdu quelques minutes seulement après son décollage de l'aéroport d'Addis-Abeba (Ethiopie) en direction de Nairobi (Kenya), dimanche matin.

"Aucun survivant". Il n'y a aucun survivant parmi les personnes qui se trouvaient à bord, a annoncé le PDG d'Ethiopian Airlines. Selon la compagnie, 149 passagers et huit membres d'équipage devaient se trouver à bord. Lors d'une conférence de presse, le président a mentionné des victimes de trente nationalités différentes, dont sept Français.

 Le pilote avait signalé "des difficultés". "Le pilote a mentionné qu'il avait des difficultés et qu'il voulait rentrer", a indiqué le PDG d'Ethiopian Airlines. Il avait obtenu l'autorisation de faire demi-tour. Selon la compagnie, le pilote était expérimenté et le Boeing n'avait "aucun problème technique connu".

 Un Boeing déjà concerné par un crash. L'appareil qui s'est écrasé était un Boeing 737-800 MAX qui avait été livré à la compagnie en 2018. Un avion du même modèle s'était abîmé en mer peu après son décollage de Jakarta (Indonésie), le 29 octobre dernier, faisant 189 morts.

Le Quai d'Orsay ouvre une cellule de crise. A la suite de l'accident, le ministère français de l'Europe et des affaires étrangères a ouvert une cellule de crise, joignable au 01 43 17 51 00. De son côté, Emmanuel Macron a confirmé la mort de "plusieurs" français et adressé ses "sincères condoléances aux familles et aux proches".