Crise du 737 MAX : les sous-traitants de Boeing en difficulté
Airbus reprend la place de numéro 1 mondial des constructeurs d'avions devant Boeing. Le constructeur américain souffre effectivement de la crise du 737 MAX : avec 2 crashs et 346 morts, son avion-vedette est interdit de vols. C'est la fin de la production.
La production des 737 MAX à l'arrêt peut-elle entraîner la chute d'entreprises françaises ? Car Boeing en France, c'est une centaine de sous-traitants, 30 000 emplois et plus de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Si le 737 MAX est américain, de nombreuses pièces sont donc françaises, comme les moteurs du groupe Safran ou les pneus de Michelin. Au total, une trentaine d'entreprises seront directement impactées par l'arrêt de la production.
Près de 800 avions de Boeing cloués au sol
C'est le cas d'une usine de 300 personnes à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), qui fabrique sept pièces en métal pour le moteur de l'avion. Aujourd'hui, la chaîne de production tourne au ralenti : le 737 MAX représentait 15% de l'activité. Parmi les sous-traitants français, beaucoup limitent tout de même les dégâts grâce à un autre client : Airbus, dont les commandes s'envolent. Par exemple, son site de production à Toulouse tourne à plein régime. Airbus qui rit, Boeing qui pleure ; aujourd'hui, près de 800 de ses avions sont cloués au sol.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.