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Amazon : les sites logistiques appelés à la grève trois jours avant Noël

La CGT dénonce les conditions de travail des salariés du géant de la vente en ligne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le site logistique de Lauwin-Planque (Nord) est l'un des sites concernés par l'appel à la grève. (DENIS CHARLET / AFP)

Si vous avez fait vos courses de Noël à la dernière minute sur Amazon, vos cadeaux ne seront peut-être pas aux pieds du sapin. Les salariés du site de vente en ligne sont appelés par la CGT à faire grève lundi 22 décembre, à trois jours de Noël, sur l'ensemble des sites logistiques français. Le syndicat dénonce les conditions de travail et les faibles salaires.

L'appel vise les sites de Lauwin-Planque (Nord), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Montélimar (Drôme), précise la CGT dans un communiqué. Sollicité par l'AFP, Amazon a assuré qu'il n'y aurait pas de conséquence sur son activité. "Nous avons appelé à la grève d'une part sur les salaires et d'autre part sur la durée de la pause", a dit à l'AFP Sébastien Boissonnet, délégué syndical central CGT.

Les grévistes ne sont "pas là pour embêter le client"

Il a précisé que son syndicat était le premier chez Amazon avec près de 40% des voix aux élections professionnelles, même s'il est moins présent dans certains sites comme celui du Nord. "Nous allons essayer d'avoir une bonne mobilisation", a dit le syndicaliste.

En ce qui concerne l'impact sur les livraisons, il affirme qu'il suffit à Amazon d'appuyer "sur un clic pour que les colis partent ailleurs", ce qui s'est traduit, dit-il par exemple, par un surcroit d'activité en France lorsqu'il y a eu grève en Allemagne. "C'est vrai que ça prend un peu plus de temps pour la livraison" dans ce cas, dit le responsable CGT, précisant que les grévistes ne sont "pas là pour embêter le client" et "bloquer les camions", mais "faire entendre les revendications des salariés".

Selon la CGT, les employés réclament "des salaires décents et de bonnes conditions de travail", ce qui passe notamment par une augmentation générale, une "prime d'équipe mensuelle de 100 euros brut" ou encore "une négociation sur la durée de la pause, pour le respect de la santé des salariés".

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