Carlos Ghosn : assigné à résidence, l'ancien PDG fuit le Japon et rejoint le Liban
En liberté surveillée au Japon, Carlos Ghosn a pris la fuite au Liban lundi 30 décembre au soir. L'ancien PDG de Renault aurait utilisé un avion privé en provenance de Turquie.
Le patron déchu de Renault et Nissan a bien pris la fuite vers le Liban. Lundi 30 décembre au soir, Carlos Ghosn, assigné à résidence au Japon, a réussi à prendre la fuite vers son pays d'origine. "Je n'ai pas fui la justice, je me suis libéré de l'injustice de la persécution politique", s'est justifié l'homme d'affaires mardi dans un communiqué. En novembre 2018, l'ancien PDG est arrêté pour des accusations de malversations financières. Pour la justice japonaise qui avait confisqué ses passeports, c'est un véritable camouflet. Si les conditions de cette fuite reste inconnues, selon les médias libanais, Carlos Ghosn aurait quitté le Japon en avion privé direction la Turquie, puis le Liban.
Pas d'accord d'extradition entre le Japon et le Liban
Comment a-t-il pu échapper à la vigilance des autorités et rompre son contrôle judiciaire ? Les services de l'immigration japonais affirment n'avoir aucune information sur ce départ. Les avocats de Carlos Ghosn disent avoir appris la nouvelle à la télévision. Il n’existe pas d'accord d'extradition entre le Japon et le Liban. L'ancien patron devrait donc échapper à ses quatre mises en examen et à son procès en avril 2020.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.