Automobile : le constructeur Renault dans la tempête
Emmanuel Macron vole au secours des entreprises du secteur de l’automobile, mais pose ses conditions : pour décrocher son prêt de 5 milliards d’euros, Renault va devoir offrir des garanties pour les salariés des sites de Maubeuge et Douai (Nord).
Renault en pleine tourmente. Pour la première fois en dix ans, la marque au losange enregistre des pertes : 141 millions d’euros en 2019. Après l’arrestation de son charismatique patron Carlos Ghosn, le groupe s’apprête à annoncer un plan d’économies de 2 milliards d’euros et, selon Le Figaro mardi 26 mai, la suppression de 5 000 postes. Alors les usines Renault sont-elles dépassées ?
Une stratégie opposée pour PSA
Il y a plus d’une quinzaine d’usines et de sites Renault en France, mais beaucoup ne seraient plus compétitifs. Chez Renault, chaque chaîne de montage ne peut produire qu’un ou deux types de voitures. Son concurrent, PSA, a choisi une stratégie opposée en investissant dans des plateformes polyvalentes. Autre difficulté : les produits. La gamme de voitures Renault est-elle inadaptée ? La moitié des modèles de la marque se vend mal, car plus à la mode. Le groupe n’a pas su miser sur les modèles moyenne gamme.
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