Automobile : un marché en mutation, porté par l’arrivée des voitures à hydrogène
C’est dans un contexte de pénurie d’essence qui met en évidence la dépendance au carburant que le Mondial de l’automobile s’ouvre au public à Paris mardi 18 octobre. Le secteur est obligé de répondre à de profondes mutations. D’ici 2035, les ventes de véhicules thermiques neufs seront terminées. Anthony Jolly était en direct de la Porte de Versailles, à Paris, pour présenter le salon.
Le salon de l’automobile de Paris s'ouvre au public à partir du mardi 18 octobre. "Entre 300 000 et 400 000 personnes sont attendues à partir de mardi" révèle Anthony Jolly, en direct de la Porte de Versailles, à Paris. "Le Mondial de l’auto est placé sous le signe de l’économie. Il va y avoir seulement une semaine de salon alors que d’habitude il y en a deux", poursuit le journaliste. Parmi les nouveautés qui seront présentées au salon, beaucoup de voitures électriques, qui représentent 18 % des ventes, et des voitures à hydrogène. Cette dernière est l’une des dernières technologies arrivées sur le marché.
Un prix élevé à l’achat
Après le véhicule thermique puis électrique, il y a désormais la voiture à hydrogène, un gaz extrêmement léger. Nabil Amhaouch, chauffeur de taxi, circule depuis cinq ans avec ce carburant. "On a le silence de la voiture, l’absence d’à-coups, de vibrations", estime-t-il. Le plein se fait dans une station-service dédiée avec un pistolet verrouillé, pour la sécurité. Le réservoir est plein en trois minutes, pour 600 km d’autonomie. Le prix du plein avoisine celui de l’essence, à 60 euros en moyenne. Mais le véhicule à l’achat est élevé, à au moins 70 000 euros. Autre inconvénient : il n’existe que 60 stations à hydrogène en France et la moitié sont réservées aux professionnels.
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