Renault : face au scandale, la marque adopte la stratégie du déni
Le service de répression des fraudes épingle Renault et son patron dans son enquête du "Dieselgate". Benjamin Delombre, envoyé spécial à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour France 3, fait le point sur la position et l'axe de communication pour lequel le groupe a opté.
Malgré les révélations de tricherie sur les tests anti-pollution des moteurs de ses véhicules Diesel, la défense de Renault a été la même toute la journée . "Et elle vient d'être rappellée il y a quelques minutes par la direction du groupe. Elle indique que 'Renauilt ne triche pas et que toutes les normes d'homologation des véhicules ont toujours été respectées'", explique Benjamin Delombre.
Renault met en cause les règles des tests en laboratoire
Pour l'heure, poursuit le journaliste, "la marque au losange pointe toujours du doigt les règles des tests anti-pollution, réalisés en laboratoire, qui n'auraient selon elle rien de commun avec des conditions normales de circulation". Ce soir, Renault nie toute accusation en bloc. Une stratégie qui rappelle celle observée par Volkswagen au début du scandale qui a touché la marque allemande.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.