Des prix à la pompe moins chers en fin de semaine, c'est ce qu'a annoncé Michel-Edouard Leclerc, l'un des plus gros distributeurs en France. Mais pouvons-nous vraiment nous fier à cette prévision ? La journaliste Françoise Vallet, présente sur le plateau du 12/13 jeudi 10 mars, répond.
Selon Michel-Edouard Leclerc, les prix à la pompe devraient baisser en fin de semaine. Peut-on se fier à cette information ou n'est-ce qu'un coup de communication ? "Je dirais prudence", déclare la journaliste Françoise Vallet, présente sur le plateau du 12/13, jeudi 10 mars. Selon Michel-Edouard Leclerc, les prix vont baisser de 14 à 15 centimes, "mais il y a deux jours il nous disait qu’au contraire ça allait encore augmenter de 10 centimes", observe la journaliste. De plus, depuis le début de la guerre en Ukraine, le prix du baril ne fait qu'augmenter.
Il est difficile d'effectuer des prévisions
Pour autant, cela ne va pas forcément se répercuter à la pompe. "Attention à l'effet yoyo, ce n'est pas parce que le baril baisse aujourd'hui que l'essence baissera demain", prévient Françoise Vallet. Actuellement, le gazole est en moyenne de 1,74 à 2,25 euros, "il est donc difficile de prévoir quoi que ce soit d'autant que le prix du pétrole repartait à la hausse [dans la matinée du vendredi 10 mars]". Il est donc possible que cette annonce ne soit en réalité qu'un coup de communication.
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