"Gilets jaunes" : les politiques réagissent
Ségolène Royal était l'invitée de "Dimanche en politique", dimanche 25 novembre. Elle a demandé au chef de l'État de renoncer à la hausse des taxes sur les carburants. De son côté, Emmanuel Macron s'est exprimé.
Alors qu'Emmanuel Macron est à Bruxelles (Belgique) et qu'il répond aux questions sur le Brexit, dimanche 25 novembre, il en profite pour faire passer un message aux Français en colère. "Je pense qu'il n'y a pas de projet de société, pas de projet national et européen, si nous n'apportons pas une réponse claire à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses, ce qui veut dire une réponse économique, sociale, mais également culturelle et de sens", a-t-il déclaré. Défié par les "gilets jaunes", le chef de l'État veut maintenant renouer le dialogue, même si pour lui il n'est pas question de reculer sur les nouvelles taxes sur le carburant.
De nouvelles mesures annoncées prochainement
À gauche comme à droite, les réactions ne se font pas attendre. Marine Le Pen fustige l'utilisation du terme "classes laborieuses". Ségolène Royal, de son côté, dénonce les hausses de prix du gaz, d'électricité, entre autres. Au gouvernement, certains, dont Gérarld Darmanin, appellent l'ensemble de la classe politique à calmer le jeu. "Il ne faut pas non plus souffler sur les braises en faisant de la démagogie", dénonce-t-il. Mardi 27 novembre, Emmanuel Macron doit annoncer la création d'un Haut conseil pour le climat ainsi que de nouvelles mesures sociales d'accompagnement pour les Français.
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