Prime à la conversion : la ruée vers les casses
Ces dernières semaines, beaucoup se sont précipités chez les concessionnaires pour bénéficier de la prime à la conversion, victime de son succès. Les casses automobiles débordent.
Dans la petite casse automobile de Saint-Malo, en Ile-et-Vilaine, on dénombre jusqu'à 150 voitures détruites en un mois, soit trois fois plus que la normale. Depuis l'annonce du durcissement des conditions d'attributions de la prime à la conversion, les clients se précipitent dans les casses pour obtenir le fameux sésame. "Il faut que la voiture soit détruite physiquement pour avoir ce Cerfa de destruction, pour que [les clients] puissent monter leurs dossiers de prime. Sans ça, ils ne touchent pas leur prime", explique Gaëtan Chantrel, cogérant de B.G. OTO.
Beaucoup de véhicules en attente de destruction
Les files d'attente s'allongent au guichet des casses automobiles. Avec cinq salariés, l'entreprise de Gaëtan a bien du mal à faire face à la demande. Impossible de stocker tous les véhicules en attente de destruction par manque de place. La plupart en bon état sont donc détruits, sans être valorisés.
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