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PSA Aulnay : la CGT, en colère, redoute "400 licenciements"

La CGT de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, a dit samedi redouter quelque "400 licenciements" à l'issue du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) mis en place dans l'entreprise.  
Article rédigé par Magali Judith
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Sebastien Muylaert Maxppp)

"Dans notre tête, on est toujours en bagarre et on va
recommencer la bagarre et on lâche rien
", ont affirmé les syndicalistes
lors de l'assemblée générale de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis).

"Il  y a environ 400 salariés qui sont encore dans l'usine et
qui n'ont 
aucune solution d'emploi et vont être licenciés au 1er
avril
", sur les 3.000 que comptait l'usine, a assuré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT.

Le 10 janvier, la
direction avait assuré que la quasi-totalité des salariés de l'usine ont été
reclassés
ou étaient en cours de reclassement à l'échéance de la période de
départs volontaires du site, le 31 décembre. Une annonce, qui n'est pas de l'avis
de la CGT.

"La plupart ont eu accès à des CDD ou à des missions
d'intérim, pas à des CDI. A présent, ils n'ont plus rien
", a affirmé Jean-Pierre
Mercier. "Les emplois qui nous avaient été promis à la SNCF, à la RATP... Tout ça c'est du pipeau, c'est bidon. Sur les 300, il y en a que 60
qui ont pu y accèder. Comment les pouvoirs publics et le ministère du Travail expliquent
cela? Ils nous doivent des comptes et on va aller les chercher.

La CGT, qui avait organisé une grève de quatre mois dans l'usine
début 2013, promet de nouvelles actions dans les prochaines semaines.

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