Bouygues : l'offre de rachat de Numéricable-SFR rejetée
Dans un communiqué paru ce mardi soir, le conseil d'administration de Bouygues annonce qu'il a repoussé l'offre faite par Altice, la maison-mère de l'opérateur Numéricable-SFR, pour racheter sa filiale Bouygues Télécom. "L'offre représente un risque d'exécution important qu'il ne revient pas à Bouygues d'assumer, en particulier en matière de droit à la concurrence, " précise le communiqué.
"Un danger pour l'emploi" estimait le PS
Un peu plus tôt dans la journée, le Parti socialiste avait estimé que cette offre de rachat de 10 milliards d'euros constituait un "danger pour l'aménagement du territoire, l'emploi et le pouvoir d'achat ". Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron avait rencontré en début de semaine à Bercy le président d'Altice Patrick Drahi pour connaître les conséquences qu'entraînerait un rachat.
Dans le communiqué paru ce mardi, le conseil d'administration de Bouygues assure avoir apporté une "grande attention aux risques sociaux liés à une telle opération". Les membres du CA ont aussi estimé être "bien placé pour bénéficier de la croissance du marché ".
"Une décision sage qui nous convient très bien" délégué CFDT
Du côté des salariés, cette annonce a été accueillie positivement. "C'est un soulagement parce que les salariés étaient sur les nerfs. C'est une décision sage qui préserve les emplois et qui nous convient très bien ," a réagi Azzam Ahdab, délégué syndical CFDT chez Bouygues télécom. L'opérateur compte 7.500 salariés.
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