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Bruno Le Maire a évoqué mardi une possible limitation des exportations françaises de blé

"Si jamais la crise devait se poursuivre, il faudrait prendre des dispositions pour limiter les exportations et garantir le niveau des stocks", a indiqué le ministre de l'Agriculture sur Canal+.Les prix du blé ont doublé en trois semaines à cause de la Russie, qui a cessé toutes ses exportations en juillet pour cause de sécheresse.
Article rédigé par France2.fr
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Champ de blé, avec coquelicot (AFP/MYCHELE DANIAU)

"Si jamais la crise devait se poursuivre, il faudrait prendre des dispositions pour limiter les exportations et garantir le niveau des stocks", a indiqué le ministre de l'Agriculture sur Canal+.

Les prix du blé ont doublé en trois semaines à cause de la Russie, qui a cessé toutes ses exportations en juillet pour cause de sécheresse.

Le prix de la tonne de blé tourne autour de 220 euros aujourd'hui, après 100 euros début juillet 2009, et il "sera peut-être à 300 euros" bientôt.

Les réserves pour l'instant suffisantes
Le ministre a souligné que pour l'heure les réserves françaises de céréales étaient suffisantes. Bruno Le Maire a aussi plaidé pour un "encadrement et une limitation de la spéculation" sur les matières premières agricoles, ainsi que pour une meilleure coordination entre Etats.

"La question de la volatilité des prix agricoles, n'est pas accessoire, c'est un sujet qui nous concerne tous", a ajouté le ministre. C'est pour cette raison que le "président de la République a voulu la mettre au coeur" des préoccupations des chefs d'Etat des grands pays développés et émergents du G20.

"Quand le prix du blé augmente, c'est un drame pour tous les paysans, en particuliers pour les éleveurs", a poursuivi le ministre. Pour les consommateurs, la conséquence est une "augmentation du prix de la viande". Et en outre, "des pays ne pourront pas acheter des céréales", ce qui pourrait entraîner "un risque d'émeutes".

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