Marine Le Pen prône l'abandon de l'euro et la dévaluation pour "retrouver de l'oxygène"
Marine Le Pen a réaffirmé mardi qu'il fallait revenir "aux monnaies nationales" et procéder à une dévaluation, ce qui rendra "peut-être quelques produits plus chers, mais il y aura plus de gens qui auront un travail pour les acheter."
Interrogée sur BFM TV/RMC sur les conséquences d'un retour au franc et d'une dévaluation, notamment sur les prix de l'essence, Marine Le Pen, présidente du Front national a assuré qu'il n'y aurait qu'une "augmentation de 5%."
"Dans le prix de l'essence, il y a 60% de taxes. La dévaluation elle ne va pas porter sur les taxes, elle va porter uniquement sur le prix de l'importation", a fait valoir la candidate à la présidentielle.
Marine Le Pen sur BFM RMC le 25 octobre 2011
Retrouver de l'oxygène
"Ce que je voudrais que les gens comprennent", c'est que "notre monnaie est trop forte, elle plombe nos exportations, elle détruit notre croissance, elle pousse les entreprises à délocaliser, elle crée le chômage", a poursuivi la leader d'extrême droite.
Or, "les inconscients qui ont constitué l'euro nous interdisent de dévaluer (...) il faut dévaluer pour retrouver de l'oxygène", a-t-elle ajouté.
"Tout ne va pas flamber... restons raisonnables... rien ne flambera. Peut-être quelques produits seront plus chers certes, mais il y aura plus de gens qui auront un travail pour les acheter", a estimé Mme Le Pen.
"Tant qu'on ne sortira pas de cette vision qui consiste à dire qu'on accepte le chômage, qu'on accepte l'absence de croissance, on ne sortira pas de ce problème", a-t-elle ajouté.
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