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Marine Le Pen prône l'abandon de l'euro et la dévaluation pour "retrouver de l'oxygène"

Marine Le Pen a réaffirmé mardi qu'il fallait revenir "aux monnaies nationales" et procéder à une dévaluation, ce qui rendra "peut-être quelques produits plus chers, mais il y aura plus de gens qui auront un travail pour les acheter."
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Marine Le Pen sera la candidate du Front national à l'élection présidentielle de 2012 (AFP)

Marine Le Pen a réaffirmé mardi qu'il fallait revenir "aux monnaies nationales" et procéder à une dévaluation, ce qui rendra "peut-être quelques produits plus chers, mais il y aura plus de gens qui auront un travail pour les acheter."

Interrogée sur BFM TV/RMC sur les conséquences d'un retour au franc et d'une dévaluation, notamment sur les prix de l'essence, Marine Le Pen, présidente du Front national a assuré qu'il n'y aurait qu'une "augmentation de 5%."

"Dans le prix de l'essence, il y a 60% de taxes. La dévaluation elle ne va pas porter sur les taxes, elle va porter uniquement sur le prix de l'importation", a fait valoir la candidate à la présidentielle.

Marine Le Pen sur BFM RMC le 25 octobre 2011

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Retrouver de l'oxygène

"Ce que je voudrais que les gens comprennent", c'est que "notre monnaie est trop forte, elle plombe nos exportations, elle détruit notre croissance, elle pousse les entreprises à délocaliser, elle crée le chômage", a poursuivi la leader d'extrême droite.

Or, "les inconscients qui ont constitué l'euro nous interdisent de dévaluer (...) il faut dévaluer pour retrouver de l'oxygène", a-t-elle ajouté.

"Tout ne va pas flamber... restons raisonnables... rien ne flambera. Peut-être quelques produits seront plus chers certes, mais il y aura plus de gens qui auront un travail pour les acheter", a estimé Mme Le Pen.

"Tant qu'on ne sortira pas de cette vision qui consiste à dire qu'on accepte le chômage, qu'on accepte l'absence de croissance, on ne sortira pas de ce problème", a-t-elle ajouté.

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