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Chômage partiel : les congés payés, un autre coût à appréhender pour les employeurs

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Chômage partiel : les congés payés, une bombe à retardement pour les employeurs
Chômage partiel : les congés payés, une bombe à retardement pour les employeurs Chômage partiel : les congés payés, une bombe à retardement pour les employeurs
Article rédigé par franceinfo - Françoise Vallet, Didier Fuchs
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Une réunion a eu lieu lundi 30 novembre au ministère du Travail afin d'évoquer la délicate question des congés payés, qui s'accumulent pour les salariés actuellement en chômage partiel.

Les restaurants sont actuellement en fermeture administrative jusqu'au 20 janvier au moins. Maître-restaurateur à Paris, Didier Desert accuse déjà 100 000 euros de pertes. Sans compter les jours de congés qu'il doit à ses dix salariés. "Au total, je leur dois 200 jours de congés payés, soit à peu près 50 000 euros, témoigne-t-il lundi 30 novembre. C'est comme si, dès l'année prochaine, j'avais l'obligation de payer un salarié en plus."

Une répartition des coûts

Même en chômage partiel, les salariés ont droit à deux jours et demi de congé par mois. Avec un chiffre d'affaires à l'arrêt, la situation inquiète les restaurateurs et les hôteliers. Lundi soir, leurs représentants, les partenaires sociaux et le ministère du Travail se sont retrouvés en visioconférence pour établir un accord. Lors d'une prise de congé, l'État s'occuperait de payer 84% du salaire net de l'employé, le reste étant à la charge de l'employeur. Mais tout n'est pas réglé, et les négociations devraient reprendre rapidement.

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