Prêt-à-porter : une hécatombe inquiétante
Des rideaux de fer baissés et des messages d'adieu. Depuis quelques mois, les annonces de liquidation ou de redressement judiciaire se succèdent dans le prêt-à-porter. Camaïeu, Kookaï, Pimkie… le milieu de gamme ne séduit plus. "Après la crise des subprimes en 2008, le pouvoir d'achat des ménages n'a pas été très soutenu. Après, le contexte économique n'a pas été porteur. Vers 2015, on a commencé à avoir des difficultés dans les grands groupes français", explique Gildas Minvielle, directeur de l'Observatoire économique de l'institut français de la mode.
Tout n'est pas perdu
La crise du Covid, les nouveaux modes de consommation, le manque d'investissement dans la transition numérique… Pour autant, tout ne semble pas perdu pour ces enseignes de moyenne gamme. "Il y a une destruction créatrice, explique Pascal de Lima, chef économiste chez CGI Consulting. Destruction de marques peu innovantes que les Français ont délaissé. Puis renaissance d'autres marques avec plus d'agilité". Face à cette crise, l'Alliance du commerce appelle les pouvoirs publics à un plan d'investissement pour transformer le secteur.
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