Consommation : les grandes marques se mettent aussi au vrac
Des cacahuètes, en passant par les pâtes ou les confiseries, le vrac s’invite dans les produits du quotidien. Dans une grande surface, une allée entière y est dédiée. Les consommateurs sont séduits par l’aspect écologique et économique. Une enseigne teste le vrac depuis quatre mois. Une centaine de références sont disponibles. Pour la plupart, ce sont des produits de marques nationales. L’argument principal reste le prix. “Vous voyez la penne rigate, si on l'achète en paquet, elle est à 2,18 euros le kilo. Ici, elle est à 1,80 euro. Le client qui cherche un peu le prix, il va le voir tout de suite", explique Bertrand Swiderski, directeur du développement durable du groupe Carrefour.
Un marché pesant un milliard d’euros
Et cet écart de prix vaut pour bon nombre de produits. La semoule en vrac est à 2,20 euros le kilo, contre 2,98 euros emballée. Quelques euros de différence, qui relancent un mode de consommation. “En effet, on va faire des ventes en vrac de petites quantités de biscuits apéritifs par exemple et régulièrement de petite quantité, parce que les consommateurs vont faire attention à leur pouvoir d'achat, mais vont quand même se faire plaisir”, expose Bertrand Swiderski. Le marché du vrac pèse aujourd’hui plus d’un milliard d’euros, c'est dix fois plus qu’il y a dix ans.
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