Colère des agriculteurs : le patron de la FNSEA va publier "une quarantaine" de revendications pour la "fin de journée"
La FNSEA va publier "une quarantaine" de revendications pour la "fin de journée", a annoncé mercredi 24 janvier sur franceinfo Arnaud Rousseau, président du premier syndicat agricole français. "On porte des revendications claires qu'on communiquera en fin de journée, qui sont assez longues", a déclaré Arnaud Rousseau. "Il y en aura un peu plus d'une quarantaine qui sont encore une fois le fruit de l'histoire, de la sédimentation, de l'accumulation, de ce qu'on subit", a-t-il précisé, alors que la mobilisation des agriculteurs s'accentue avec des barrages routiers pour faire pression sur le gouvernement de Gabriel Attal.
"On va réunir ce matin le conseil d'administration puis ensuite l'ensemble de nos représentants territoriaux" et le syndicat "communiquera en fin de journée" des "revendications claires". Celles-ci s'articuleront autour de trois thématiques, a-t-il souligné. D'abord, "tout ce qui relève de la dignité et de la reconnaissance du métier, il faut qu'on change d'état d'esprit" ; "le juste revenu avec les prix, la question de l'eau et des produits phytosanitaires" ; et enfin "les questions sur l'exercice du métier", "sur les contrôles, sur le suivi, sur la suradministration, sur les normes permanentes", a listé le président du puissant syndicat agricole.
"Il y a des choses dont on a besoin tout de suite, mais il y a aussi des choses du cadre européen et on sait très bien que ce ne sera pas trois jours qui suffisent."
Arnaud Rousseau, président de la FNSEAsur franceinfo
Arnaud Rousseau a martelé que son syndicat souhaitait "des résultats rapides" mais qu'il fallait prendre en compte la question du "timing". , a-t-il reconnu. "Les urgences, elles concernent tout le sujet sanitaire", a précisé le patron de la FNSEA. "Les urgences elles concernent les agriculteurs qui ne sont pas payés de leur compensation de la politique agricole commune, qui aurait dû être versée au 15 octobre", a ajouté Arnaud Rousseau. "Vendredi, il ne faudra pas nous faire le coup de la communication parce que ça, ça ne passera pas", avait-il prévenu un peu plus tôt mercredi sur France 2.
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