Colère des agriculteurs : le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, promet de nouvelles mesures "dans les 48 heures"

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 10min
Crise des agriculteurs : Marc Fesneau promet de nouvelles « mesures » d'ici « 48 heures »
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 29 janvier.

Les agriculteurs continuent de mettre la pression sur le gouvernement, lundi 29 janvier, avec pour projet de bloquer les accès à Paris et à Lyon notamment, malgré les annonces de Gabriel Attal vendredi. "On continue à travailler avec leurs représentants", explique Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, invité des "4 Vérités" de France 2, lundi matin. Il promet qu'"un certain nombre de mesures" viendront s'ajouter à celles du Premier ministre, et "attester la volonté du gouvernement de sortir de la crise et d'apporter des réponses concrètes".

Les agriculteurs à l'ordre du jour d'un sommet européen jeudi

Quand seront-elles annoncées ? "Dans les 48 heures, on aura un certain nombre de choses que l’on pourra poser sur la table et qui permettront, je crois, de compléter et de montrer la globalité des mesures qu’on entend proposer au monde agricole", précise Marc Fesneau. A ses yeux, la crise est "multiple" : "Il y avait des crises sur les questions fiscales, sur la question de la simplification".

Une partie des demandes des agriculteurs sont adressées à l'Europe. Marc Fesneau, qui se rendra à Bruxelles pour un Conseil européen jeudi, promet de porter certaines revendications, notamment la fin d'une règle prévoyant que certaines terres soient laissées au repos : "Nous sommes 22 pays européens à demander que cette obligation de jachères soit levée", a-t-il assuré, espérant une décision en ce sens "dans la semaine""Le président de la République appuiera de toutes ses forces sur ce sujet", a-t-il assuré.

Marc Fesneau balaye, en revanche, une proposition du président des Républicains, Eric Ciotti, qui demande de garantir aux agriculteurs un revenu minimum de 1 500 euros mensuels. "Il est infichu de dire comment il le fait. (...) Je ne comprends pas comment il finance cette mesure", ajoute le ministre issu du MoDem, pour qui les exploitants ont davantage envie d'une meilleure "rémunération de leurs produits."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.