Mobilisation des agriculteurs : Marc Fesneau "a raison d'être un peu inquiet", indique une responsable de la Coordination rurale

Selon "l'avancée des discussions", une manifestation pourrait avoir lieu le week-end prochain à Paris pour l'ouverture du Salon de l'Agriculture.
Article rédigé par franceinfo
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Une pancarte de la Coordination rurale lors d'une manifestation d'agriculteurs à Panazol (Haute-Vienne), le 30 janvier 2024. (PASCAL LACHENAUD / AFP)

Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau "a raison d'être un peu inquiet parce que quand je l'entends parler d'impatience et de querelles, je pense qu'il minimise un peu la crise agricole actuelle", déclare dimanche 18 février sur franceinfo Amélie Rebière, responsable nationale de la Coordination rurale et présidente de la Coordination rurale de Corrèze. Quelques heures plus tôt sur France Inter et franceinfoTV, le ministre a estimé qu'il y avait "de l'impatience, donc je ne dis pas que le salon de l'Agriculture va forcément se passer dans des conditions de sérénité".

"Nous ne sommes pas satisfaits des pseudo-promesses qu'on nous donne. Le gouvernement a les cartes en mains depuis un moment mais il n'entend pas nos revendications", confirme Amélie Rebière. Une manifestation le week-end prochain à Paris pour l'ouverture du Salon de l'Agriculture "dépendra de l'avancée des discussions".

La Coordination rurale souhaite un accord avec les banques

La Coordination rurale demande notamment "une table ronde nationale avec les banques pour mettre en place une année blanche", rappelle Amélie Rebière. Cela "permettrait aux éleveurs qui sont en grande difficulté de trésorerie de pouvoir avoir une trésorerie immédiate, de leur donner un peu d'air pour payer leurs factures", explique-t-elle.

Elle propose également des tables rondes pour "réfléchir à une nouvelle politique agricole commune qui mette en valeur les productions agricoles de qualité comme celles que l'on fait en France". Et elle demande à "protéger notre agriculture française et européenne" des "traités de libre-échange au niveau mondial qui ne protègent plus notre agriculture".

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