Emmanuel Macron a reçu Theresa May pour une réunion de travail consacrée au Brexit, mais les négociations concernant la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE patinent. Il faut pourtant faire vite.
C’était il y a deux ans. Par 51 % des voix, les Britanniques avaient décidé de quitter l’Union européenne, mais le processus est toujours grippé. Aucun accord sur les termes du divorce n’a été trouvé, alors que le texte doit être présenté en septembre prochain au Conseil européen de Salzbourg en Autriche. Et ce sont plusieurs sujets qui échaudent les deux parties. D’abord, le statut de l’Irlande : y aura-t-il une frontière ? Après des décennies de guerre, un accord avait été signé en 1998 et avait fait disparaître la frontière qui existait entre l’Irlande du Nord britannique, et la République d’Irlande.
Taxes et litiges
Pour l’Union européenne, impossible d’être à la fois à l'intérieur et en dehors de l’Europe. Deuxième point, qui décide des droits de douane ? Londres souhaite que certains de ses biens restent non taxés, mais l’UE ne veut pas d’exceptions.
Enfin, troisième point, quelle juridiction suprême pour les litiges ? Les Britanniques veulent des arbitrages politiques au cas par cas. Pour l’UE, une seule Cour suprême existe, la Cour de justice de l'Union, située au Luxembourg.
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