L'Allemagne exaspérée par la situation grecque

À quelques heures de l'expiration de l'ultimatum, "l'exaspération" règne en Allemagne, rapporte le journaliste Amaury Guibert, en direct depuis Berlin. "L'annonce de ce référendum en Grèce a été vécu ici comme un coup de massue, le torchon brûlait déjà entre Berlin et Athènes. Aujourd'hui c'est la nappe et les rideaux de la salle à manger qui se sont embrasés", explique le journaliste. Pour Angela Merkel, ce référendum empêche toute nouvelle négociation et son ministre de l'Economie a annoncé que les discussions pourraient reprendre "si et seulement si le référendum est annulé".

Les Allemands misent sur la démission de Tsipras

"Le gouvernement allemand donne des gages aux partisans de la fermeté et à tous ceux qui veulent que la Grèce sorte de la zone euro et ils sont aujourd'hui majoritaires, ici en Allemagne", analyse Amaury Guibert. Mais Berlin espère aussi qu'Alexis Tsipras perde son pari et perde ce référendum. Il serait alors contraint à la démission et un nouveau gouvernement pourrait être nommé.