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Récession en France : la faute à l'austérité, d'après l'OFCE

Après le FMI, c'est au tour de l'Observatoire français des conjonctures économiques de plancher sur une légère récession cette année en France. Alors que le gouvernement maintient sa prévision de croissance à 0,1%, l'OFCE prévoit plutôt un recul de 0,2% en 2013. D'après son analyse, l'austérité pèse sur la consommation des ménages et les investissements des entreprises.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Neil Hall Reuters)

Après le FMI mardi, c'est au tour de l'Observatoire français des conjonctures économiques de plancher sur une légère récession cette année en France. Alors que le gouvernement maintient sa prévision de croissance à 0,1%, l'OFCE prévoit plutôt un recul de 0,2% en 2013.

La récession, c'est en grande partie la conséquence de la
politique de rigueur menée en Europe et en France. Voilà en substance l'analyse
de l'Observatoire français des conjonctures économiques publiée ce mercredi. D'après
lui, l'économie française va chuter de 0,2% sur l'ensemble de l'année 2013.

Lire la réponse de Bercy aux prévisions de récession du FMI

Les effets de l'austérité d'après l'OFCE ?

La consommation des ménages qui stagne, voire recule. D'après
l'OFCE, c'est l'effet conjugué de l'augmentation des impôts et la baisse du
pouvoir d'achat. Les entreprises ont dû ma à investir. Ces dernières sont
d'autant plus frileuses qu'elles vendent moins leurs produits dans les pays
voisins durement touchés par la crise, comme l'Espagne ou l'Italie.

Conséquence, d'après l'OFCE, le chômage devrait continuer sa
hausse. Selon l'analyste Eric Heyer, "les destructions massives d'emplois devraient
se poursuivre. On prévoit 150.000 suppressions en 2013 et 120.000 en
2014
". 

11,6% de chômeurs en 2014 ?

A ce rythme, "le chômage devrait se stabiliser en fin d'année 2014
à 11,6% de la population active
", note Eric Heyer. Pour établir se chiffre record, l'OFCE
planche sur une reprise économique très timide l'an prochain : 0,6%. C'est
beaucoup moins que les prévisions du gouvernement. 

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