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Budget : le Premier ministre s'engage "à contenir le déficit à 3% dès cette année" sans hausse d'impôts

Edouard Philippe s'exprimait après la publication du rapport de la Cour des comptes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre Edouard Philippe, le 29 juin 2017.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Nous héritons d'un dérapage de 8 milliards d'euros." Après la publication du rapport de la Cour des comptes dénonçant les derniers textes budgétaires élaborés sous Hollande entachés d'"insincérités", Edouard Philippe affirme que l'objectif des 3% de déficit public sera tenu dès cette année. "Nous ne le ferons pas en augmentant les impôts, nous le ferons par des mesures d'économie", a-t-il prévenu, sans détailler davantage, jeudi 29 juin.

Edouard Philippe réagit au rapport de la Cour des comptes
Edouard Philippe réagit au rapport de la Cour des comptes Edouard Philippe réagit au rapport de la Cour des comptes

Dans une courte déclaration à la presse, le Premier ministre est revenu sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes remis jeudi : "Elles sont sévères, elles sont sans appel", a-t-il déploré en épinglant le gouvernement précédent de François Hollande, dont Emmanuel Macron a été le ministre de l'Economie entre 2014 et 2016.

"C'est inacceptable"

"Nous héritons d'un dérapage de plus de huit milliards d'euros. Huit milliards d'euros... C'est inacceptable", s'est encore insurgé Edouard Philippe, rappelant que "l'équipe sortante s'était engagée à un déficit à 2,8% du PIB" alors que "la Cour dit qu'il est sans doute autour de 3,2%". Ce trou de 8 milliards d'euros, "c'est comme si le gouvernement précédent avait construit un budget en oubliant celui de la Justice. C'est presque trois fois le budget de la Culture", a relevé Edouard Philippe, estimant que "tous ces artifices placent la France dans une situation de grande fragilité".

Le Premier ministre s'est également alarmé du niveau "record" atteint par la dette publique, à "2 147 milliards d'euros, soit plus de 70 000 euros par personne qui travaille".

Le Premier ministre a également évoqué la menace sur "la souveraineté de notre pays" que fait peser cette dette.

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