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Economie : le gouvernement prévoit un ralentissement de l'activité en 2023, avec une croissance de 1,4%

Le ministère de l'Economie, qui a dévoilé ses prévisions économiques jeudi soir, confirme que le gouvernement compte ramener le déficit de la France sous la barre de 3% d'ici à 2027, comme annoncé par Emmanuel Macron pendant sa campagne. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le 20 juillet 2022, à Paris.
 (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le gouvernement s'y prépare : pour 2023, il s'attend à un ralentissement de l'économie, avec une croissance prévue à 1,4% (après 2,5% en 2022), une inflation toujours élevée à 3,3% et un déficit public qui stagnerait à 5% du PIB, du fait du contexte "incertain", lié notamment à la guerre en Ukraine et à la situation aux Etats-Unis et en Chine. Mais selon les prévisions que le ministère de l'Economie a publiées jeudi 21 juillet, la croissance devrait ensuite accélérer à 1,6% en 2024, 1,7% en 2025 et 2026, puis 1,8% en 2027. 

Dans ces mêmes prévisions, Bercy confirme que le gouvernement compte ramener le déficit de la France sous la barre de 3% d'ici à 2027, comme annoncé par Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle. Le ministère de l'Economie prévoit notamment que la dépense publique augmente, en volume, de 0,6% par an en moyenne sur le quinquennat, ce qui serait "le taux d'augmentation le plus faible depuis vingt ans". L'augmentation moyenne est de 1,2% par an sur les dix dernières années. "Nous réaffirmons le sérieux budgétaire de la France", avec "un redressement des comptes publiques qui fait partie des priorités de notre majorité", a défendu le ministre Bruno Le Maire devant la presse.

Pour atteindre son objectif, le gouvernement veut concentrer l'effort sur l'Etat, avec une baisse de 0,4% de dépenses sur le quinquennat en moyenne par an, et sur les collectivités locales qui devront réduire leurs dépenses de fonctionnement de 0,5% sur la période. En revanche, il envisage une augmentation annuelle de 0,6% des dépenses sociales, pour financer notamment le système de santé.

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